Le métier de sophrologue impose aux professionnels en exercice de tenir une ligne de conduite très précise. C’est ce que l’on appelle la posture thérapeutique du sophrologue. Cette posture professionnelle lui dicte de quelle façon il doit se positionner face aux personnes qui font appel à ses services (clients, prospects ou prestataires).
Plus particulièrement, elle lui indique quelle attitude adopter en séance ainsi que les limites à ne pas franchir pour respecter le cadre d’exercice du métier. Le sophrologue devra notamment faire preuve de tolérance, de respect, de patience, ou encore conserver une distance physique non intrusive. Le sophrologue sera également amené à se questionner régulièrement sur sa pratique, à faire preuve d’humilité et à se détacher du désir de contrôle quant à l’évolution des personnes qu’il accompagne.
Le sophrologue se doit également de respecter des règles morales et éthiques propres à sa profession. Le code de déontologie de la Chambre Syndicale de la Sophrologie définit ces règles essentielles, telles que le respect de la confidentialité et de la législation en vigueur, l’impossibilité de réaliser des prescriptions ou diagnostics ou encore l’obligation d’entretenir des relations confraternelles avec les autres sophrologues.
Le Règlement Général sur la Protection des Données (RGPD)
L’Union européenne fixe dans son règlement de 2016 des règles pour encadrer le traitement des données des personnes physiques afin de les protéger.
En terme d’éthique, le sophrologue indépendant se voit donc dans l’obligation de respecter ce règlement.
La Responsabilité Sociétale des Entreprises (RSE)
Les sophrologues peuvent intégrer à leur activité des pratiques plus éthiques et durables pour contribuer à l’amélioration de la société et à la protection de l’environnement.